Les combles représentent entre 10 et 20 mètres carrés voire davantage dépendamment des habitations. Autant d’espace de perdu qu’il est possible d’exploiter. Bien entendu la charpente ne doit pas empiéter sur la surface du plancher et la hauteur au faîtage doit être suffisante (au-dessus de 1.80 mètre) pour pouvoir en profiter pleinement. Dans tous les cas, isoler ses combles perdus permet d’agrandir l’espace de vie. Chambre parentale, espace de jeu pour les enfants, dressing ou encore chambre d’amis notamment, quand on cherche à gagner des mètres carrés, isoler les combles pour les aménager est la solution. Pour que le rêve d’agrandissement de la maison devienne réalité, gros plan sur les clés de cette transformation.

L’isolation des combles perdus

Dépendamment du type de charpente (traditionnelle ou industrialisée), de son accessibilité, mais aussi de la configuration du sol, il existe plusieurs solutions pour isoler ses combles perdus. Dans tous les cas, la trappe d’accès aux combles perdus doit être elle aussi isolée et étanche à l’air. C’est le cas également de la jointure façade/toiture qui doit être calfeutrée. Attention à veiller à la distance de sécurité avec les éventuels conduits de fumée, mais aussi les gaines et les câbles. Le choix résultera d’un arbitrage dépendamment des critères souhaités. Quoi qu’il en soit, le recours à des professionnels est fortement préconisé.

Isoler les combles perdus en rouleaux

Ce type d’isolation se fait en général en 2 couches : la première entre les solives et la seconde au-dessus des solives pour assurer la continuité de l’isolation. L’isolant est alors déroulé. Cette mise en œuvre est simple et rapide. 

Isoler les combles perdus en vrac

À l’aide d’un compresseur et d’une machine de soufflage mécanique, l’isolant soufflé est déposé sur la surface à isoler. Au préalable, un pare-vapeur indépendant est déposé. Cette technique est particulièrement adaptée aux espaces difficiles d’accès. Rapide à mettre en œuvre, elle n’en reste pas moins peu coûteuse. Attention toutefois, ce système ne permet pas de bénéficier d’aides financières.

Isoler les combles perdus par épandage

Le produit isolant est réparti entre les solives par épandage manuel. Pour limiter les risques de condensation de vapeur d’eau dans l’isolant, l’installation d’un pare-vapeur est indispensable. Ce dernier se place alors du côté chauffé. Pour assurer l’efficacité de ce système, les éventuels problèmes d’humidité doivent être traités et résolus en amont. 

Les isolants existants pour isoler des combles perdus

Dans une maison, la toiture peut représenter jusqu’à 30% de déperditions de chaleur. Les 2/3 des logements construits avant 1974 sont tout particulièrement concernés par ce gaspillage énergétique. Isoler les combles permet alors de réguler les flux en maintenant la chaleur en hiver, mais aussi de se préserver des fortes chaleurs l’été outre le fait de bénéficier d’une surface de vie supplémentaire. Côté matériaux, il en existe de nombreux et là encore, le choix dépend des attentes de chacun. 

Choisir un isolant : la laine de verre

Isolant le moins coûteux et le plus utilisé, la laine de verre est conditionnée en vrac, mais aussi en rouleau. À noter que cet isolant assure un confort minimal notamment en été du fait de sa faible densité. 

Choisir un isolant : la laine de roche

Proposant des performances proches de la laine de verre en hiver, la laine de roche confère cependant un meilleur confort en été. Conditionné en vrac ou en rouleau, son coût est intermédiaire. 

Choisir un isolant : les isolants synthétiques

La mousse de polyuréthane ou de polystyrène extrudé protège aussi bien du froid que du chaud. Cet isolant peut se présenter sous la forme de panneaux rigides qu’il suffit de fixer sur les surfaces parfaitement planes ou en mousse. 

Choisir un isolant : les isolants écologiques

À l’image des produits écologiques pour l’entretien de l’habitation, il est possible de choisir des isolants respectueux de l’environnement pour isoler les combles perdus. C’est le cas de la laine de mouton, de coton, de chanvre, mais aussi de la ouate de cellulose ou encore de la laine de bois. Si le coût est plus important, ces matières premières naturelles sont de qualité et offrent un confort thermique supérieur. 

Les démarches à entreprendre avant d’isoler ses combles 

Vérifier l’état de la toiture

Cela paraît évident, mais avant d’envisager l’isolation de ses combles perdus, il est impératif de vérifier l’état de la toiture. Bien entendu, le diagnostic de la toiture est là encore une affaire de professionnel et, est soumis à déclaration préalable au regard de l’administration. L’occasion de remplacer les tuiles, les ardoises cassées ou poreuses, de remplacer les parties de la charpente abîmées, mais aussi d’entreprendre le démoussage de la toiture, de solutionner les problèmes d’humidité, d’infiltration, de parasites notamment. Seule une toiture en bonne santé assurera une meilleure longévité de l’isolation. Il est en effet dommage de devoir refaire l’isolation des combles suite à un problème de toiture non résolu.

Remettre le sol à niveau

Parce que les combles sont en général restés longtemps inutilisés, à l’image de la toiture, il convient de vérifier que le plancher est en état. Une rénovation s’impose alors si ce dernier est dégradé, déformé ou affaissé. La pose d’une dalle sèche, de panneaux isolants rigides entre autres, sont quelques-unes des solutions existantes pour remettre le sol de niveau.

S’acquitter des formalités administratives

Pour aménager les combles et les rendre habitables, il convient d’accomplir les formalités administratives d’usage. Tant que la surface ainsi créée n’excède pas les 20 m² et que la surface totale de plancher est inférieure à 150 m², seule une demande d’autorisation est nécessaire. Jusqu’à 40 m², la création de la surface doit faire l’objet d’une déclaration. Au-delà, il faut demander un permis de construire.  

Prévoir le budget pour isoler les combles

Aménager les combles peut représenter un coût important dans le budget. Pour autant, l’isolation des combles perdus est éligible aux aides financières sous conditions. La première des choses est de viser une résistance thermique d’au moins 7/10 m²·K/W et de s’assurer que la pose soit faite dans les règles de l’art entre autres. Autrement dit, il faut confier la pose à un artisan RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). À noter que les aides sont plafonnées et le montant dépend du revenu fiscal du foyer. 

L’aménagement des combles perdus

Une fois l’isolation des combles faite, il est alors possible de les aménager. Entre le cloisonnement ou non de l’espace, l’éclairage, le chauffage, l’installation d’un escalier, l’exploitation de l’espace est alors possible. Côté finition, un peu de velours par-ci, du papier peint et de la peinture par-là, une frise murale, des éléments en matières naturelles et chaleureuses comme le cannage sans oublier de faire du neuf avec du vieux et le tour est joué ! En fait, il ne reste plus qu’à surfer sur les tendances déco de l’année pour s’y sentir comme dans un cocon.

Pas de commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
30 + 11 =