photosynthèse nous même

La photosynthèse est le processus par lequel les plantes vertes et certains autres organismes transforment l’énergie lumineuse en énergie chimique. Au cours de la photosynthèse chez les plantes vertes, l’énergie lumineuse est captée et utilisée pour convertir l’eau, le dioxyde de carbone et les minéraux en oxygène et en composés organiques riches en énergie.

La photosynthèse, ce processus prodigieux

Il serait impossible de surestimer l’importance de la photosynthèse dans le maintien de la vie sur Terre. Si la photosynthèse s’arrêtait, il y aurait très peu de nourriture et autres matières organiques sur notre planète. La plupart des organismes disparaîtraient, et avec le temps, l’atmosphère terrestre deviendrait presque dépourvue d’oxygène gazeux. Les seuls organismes capables de vivre dans de telles conditions seraient les bactéries chimiosynthétiques, qui peuvent utiliser l’énergie chimique de certains composés inorganiques et ne dépendent donc pas de la conversion de l’énergie lumineuse. Pour plus d’informations sur ce processus, lisez les articles scientifiques de http://www.lablogatoire.com/.

L’énergie produite par la photosynthèse effectuée par les plantes il y a des millions d’années est responsable des combustibles fossiles (c’est-à-dire le charbon, le pétrole et le gaz) qui alimentent nos industries mais aussi notre quotidien. Par le passé, les plantes vertes et les petits organismes qui se nourrissaient de plantes se sont développés plus vite qu’ils n’étaient consommés, et leurs restes ont été déposés dans la croûte terrestre par sédimentation et autres processus géologiques. Ici, à l’abri de l’oxydation, ces restes organiques ont été lentement transformés en combustibles fossiles. Ces combustibles fournissent non seulement une grande partie de l’énergie utilisée dans les usines, les maisons et les transports, mais servent également de matière première pour les plastiques et autres produits synthétiques.

Malheureusement, la civilisation moderne épuise en quelques siècles l’excès de production photosynthétique accumulé pendant des millions d’années. Par conséquent, le dioxyde de carbone qui a été retiré de l’air pour fabriquer des hydrates de carbone par photosynthèse pendant des millions d’années est restitué à un rythme incroyablement rapide. La concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère terrestre augmente plus rapidement que jamais dans l’histoire de la Terre, et ce phénomène devrait avoir des implications majeures sur le climat.

L’Homme pourra-t-il un jour faire sa photosynthèse ?

Imaginez que nous puissions faire comme les plantes et nous nourrir directement de l’énergie du soleil. Cela nous faciliterait certainement la vie : les innombrables heures passées à acheter, préparer et manger de la nourriture pourraient être redirigées ailleurs. Les terres agricoles surexploitées redeviendraient des écosystèmes naturels. Les taux de famine, de malnutrition et de maladies d’origine alimentaire s’effondreraient. Mais les humains et les plantes n’ont pas partagé un ancêtre commun depuis des centaines de millions d’années. Presque tout ce qui concerne notre biologie est fondamentalement différent. Il semblerait donc qu’il n’y ait aucun moyen de faire de la photosynthèse.

Les biologistes de la synthèse comme Christina Agapakis ont exploré cette possibilité en profondeur, et ont même essayé de créer leurs propres hybrides plante-animal. Alors que nous sommes loin de construire un humain photosynthétique, de nouvelles recherches révèlent un mécanisme biologique intrigant qui pourrait faire progresser ce domaine naissant.

Le laboratoire de biologie marine de Woods Hole a rapporté la semaine dernière que les scientifiques ont percé le secret d’Elysia chlorotica, la limace de mer d’un vert brillant qui ressemble à une feuille, mange la lumière du soleil comme une feuille tout en étant… un animal ! Il s’avère qu’Elysia Chlorotica maintient sa teinte vive en consommant des algues et en « piratant » leurs gènes de photosynthèse. C’est le seul exemple connu d’un organisme multicellulaire « coopérant » avec l’ADN d’un autre.

« Il est impossible sur Terre que les gènes d’une algue fonctionnent à l’intérieur d’une cellule animale », a déclaré le co-auteur de l’étude, Sidney K. Pierce, professeur émérite de l’université de Floride du Sud, dans un communiqué. « Et pourtant, ici, ils le font. Ils permettent à l’animal de compter sur le soleil pour sa nutrition ». Si les humains « voulaient » un jour faire leur photosynthèse, ils utiliseraient un mécanisme similaire. Lorsqu’il s’agit d’exploiter l’énergie du soleil, l’homme a passé un milliard d’années à évoluer dans la mauvaise direction. Alors que les plantes devenaient minces et transparentes, les animaux devenaient épais et opaques. Les plantes ont conservé un « mode de vie » lent, immobile, leur permettant de puiser leur énergie du soleil, tandis que les animaux ont évolué vers le mouvement et le besoin en nourriture à forte densité énergétique, pour bouger justement. Mais même si nous ne pouvions pas vivre entièrement du soleil, on pourrait peut-être profiter d’un petit encas solaire de temps à autres !

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